Après être passé par l'Aiguille, on rejoint le sommet du Rattier.
On descend sur le Col du Rattier (2373m) en suivant une crête rocailleuse. On s'élève sur le fil d’une crête que l’on quitte lorsque la progression devient délicate. On traverse alors en contrebas de l’arête, sur un versant ouest faiblement végétalisé (les cairns, peu nombreux, sont le plus souvent placés aux endroits stratégiques). On atteint une grande brèche qui balafre la façade ouest (en regardant attentivement, on aperçoit un cairn juste en face). Cette fois ci, c’est sur le versant Est que la voie trouve sa continuité. Après une courte descente, on se retrouve devant un mur vertical qu’il faut franchir en s’aidant de prises convaincantes.
On poursuit sur le versant ouest dans une ambiance très alpine. À hauteur d’un campanile qui se détache du relief, on bute sur un bastion rocheux abrupt. Il faut éviter un assaut frontal en escaladant de préférence son flanc droit. On progresse par une succession de vires et de ressauts exposés. La pente en dévers est très raide et le cheminement requiert de la vigilance. Plus haut, on retrouve le faîte de la crête. On atteind enfin la petite éminence rocheuse du Bonnet de l’Évêque (2663m).
Déjà très exposé à la montée, le parcours dans l’autre sens s'avère périlleux. Il est préférable de rejoindre la voie normale de l’Obiou par le Malpasset. |