L'arête du Néron

(Saint-Martin-le-Vinoux)

 

 

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Le Néron est remarquable par sa silhouette altière, majestueuse, effilée et vertigineuse. Il surplombe la ville de Grenoble et offre un net panorama sur l'ensemble des massifs alentour. Une randonnée alpine hors du commun qui n'est pas à sous-estimer : vires aériennes, nombreuses portions d'escalade en pas de 2 et 3, arêtes sur le fil, couloirs raides et physiques font du Néron un terrain de jeu débonnaire mais redoutable.

De Saint-Martin-le Vinoux, on se dirige vers Narbonne par une route plutôt étroite qui monte en lacets. On se gare au mieux.

On débute l’ascension par un chemin raide à gauche. Ce chemin se rétrécit jusqu’à arriver à un premier carrefour avec un sentier qui part à droite pour rejoindre le carrefour des quatre couloirs. On prend à gauche pour suivre la sente (montée peu raide) qui traverse un pierrier en sous-bois, puis vient buter contre la face SE du Néron. On longe le pied de la paroi vers la gauche en suivant le sentier, jusqu'à rejoindre des câbles fixés à la paroi. On suit les câbles et on emprunte la vire creusée par les romains (passage exposé et aérien), puis la passerelle Hippolyte Müller.

On rejoint un croisement où le sentier venant de Pré Néron (Saint-Égrève) rejoint celui de Narbonne. C'est le camp romain. Au croisement, on prend à droite pour monter puis, en arrivant devant une paroi (équipée de plaquettes) on la longe en prenant à gauche en descente, en suivant toujours les marques bleues. On arrive ensuite sur un replat au pied d'une large croupe : il s'agit de l'extrémité S de l'arête du Néron. On suit la croupe vers le N en suivant le balisage bleu, pour atteindre une première bosse. On traverse une zone plus plate, le belvédère Lucky Luke, à la végétation assez dense. On poursuit par une sente à nouveau présente puis des broussailles avant de gravir une deuxième bute bien plus raide et haute que la première, nécessitant de mettre les mains tout du long. Une fois en haut, la magnificence des arêtes se dévoile et nous laisse à la fois rêveur et perplexe.

On suit l'arête, d'abord facile. On contourne un premier ressaut par la droite (marquage bleu). Puis deux sections plus raides : la première est facile, la seconde est un court ressaut athlétique mais pas exposé. On atteind la brèche du couloir en Z, marquée en bleu sur un caillou évident. On poursuit sur l'arête. On prend, de gauche à droite, la rampe oblique franchissant le grand ressaut qui domine la brèche. On rejoint le fil de l'arête et on le suit jusqu'au pied d'un ressaut que l'on franchit par la droite. On gravit une rampe, on traverse sur le flanc E (exposé) puis on rejoint l'arête par quelques pas d'escalade facile.

On suit l'arête jusqu'à la croix métallique qui porte l'indication "débonnaire mais redoutable". On poursuit par le court pas d'escalade le plus aérien de l'itinéraire (plus facile droit sur le fil qu'en adhérence versant W). On suit l'arête pour atteindre une brèche. On descend légèrement sur le versant W, au pied des dalles du couloir des avalanches, pour rejoindre un canyon, que l'on descend légèrement à gauche.

On ressort du canyon et on continue à flanc puis en montée progressive jusqu'à venir buter contre un ressaut rocheux qu'on franchit en montant vers la droite pour rejoindre l'arête. On continue celle-ci jusqu'au sommet S (1298 m), marqué d'un cairn. Du sommet S, on continue d'un côté puis de l'autre de la crête ou en contrebas (quelques passages aériens mais faciles). On franchit un ressaut par la droite par une rampe facile mais peu prisue, pour déboucher au-dessus d'une brèche, le ravin Ulhrich. Deux options pour le traverser : soit en passant une descente raide puis un chemin en descente avec un pas en 4 ; soit au plus facile sur les marques bleues (léger vide en dessous mais le grand écart n'est pas obligatoire). On remonte ensuite en face, puis côté E, pour atteindre le sommet N (1294 m). Une croix rouge, en bas à gauche du sommet, marque le départ de l'arête des écureuils.

On continue l'arête vers le N sur quelques centaines de mètres pour rejoindre le couloir de Clémencière, versant E. En haut de ce couloir, un panneau en bois indique la descente (balisage bleu sur la droite), et un autre panneau indique la grotte du Colonel (balisage également bleu mais à gauche). On suit le chemin assez terreux avec quelques goulets entre les rochers. Une fois arrivé au niveau d'une pierre avec les lettres "CC" inscrites en bleu, on rejoint le sentier des quatre couloirs : le sentier remonte un peu vers le S, pour venir au pied de la falaise. Le sentier traverse l'éboulis du Godefroy, et plus loin il faut vraiment s'attacher à recoller au flanc de la falaise (en montant si besoin). On suit le sentier, qui finit par redescendre et rejoint le sentier de la montée au carrefour des quatre chemins.

 

La vidéo de la randonnée


Tournée en 2024 avec Stéphane